ÉDUCATION CHRÉTIENNE ET EVANGELISATION / ACTION MENÉES

Repères bibliques contre la stigmatisation

Certaines maladies apparaissent dans la Bible comme un châtiment (Lv 26 : 14-16, Dt 28 : 15, 59, 60, 2Chr 21 : 6, 15, 18, 19, 2Chr 26 : 21, 2R 5 : 27, Esa 57 : 17, 1Cor 11 : 27-30), ou une épreuve (Job 1 et 2, 2R 20 : 1ss, 2Ch 32 : 24-26), ou naturelles (Jean 9 : 1 à 3).

La maladie est un état de déséquilibre physique, mental et biologique dû à des causes externes ou internes.

Le VIH/SIDA n’est pas une malédiction ni une punition venant de Dieu. Il est lié aux comportements bien évitables. Le malade n’est pas forcément coupable et même s’il l’était, un geste d’amour ou une valeur morale sont suffisants pour le réconcilier avec lui-même, avec l’autre et avec Dieu.

Le malade du SIDA est souvent abandonné par ses propres parents et amis. L’entourage hésite à l’accueillir. Il n’est plus soutenu.

Or Jésus-Christ en voulant guérir des malades ne s’est jamais intéressé à leurs péchés. C’est après les avoir guéris qu’il leur propose une autre alternative de vie.

Dieu nous commande d’aimer et de venir en aide aux malades (Mt 25 : 34-36) : « J’étais malade et vous ne m’avez pas visité ».

Nous avons envers les malades des devoirs de tolérance, de témoignage d’affection, de soutien moral, de l’espoir renouvelé en la vie, de sympathie (Ps 35 : 13, 1Cor 12 : 26), de prière et onction (Ps 35 : 13, Jc 5 : 14), de visites (Mt 25 : 36, Jc 1 : 27). Le malade est celui qui est faible, qu’on doit secourir, assister, accompagner, soutenir (Mat 25 : 35-36, Jc 1 : 27, Jc 2 : 15-16).

Le malade n’est pas différent des autres. C’est à ce titre que Jésus l’accueille. La cause de la maladie importe peu (Jn 9 : 1-11). Le chrétien doit toujours viser la guérison de son prochain (Lc 5 : 17-19). Le malade doit contribuer à sa guérison par sa foi. Le chrétien malade doit lutter pour sa propre guérison médicale et spirituelle, aller à la rencontre de Jésus qui est la vie (Jn 14 : 6). La maladie n’est pas une fin en soi. Au-delà de la maladie, il y a la vie, la vie en abondance en Jésus-Christ (Jean 10 : 10, 2Pierre 1 : 14). Dieu nous aime toujours malgré notre état et ne nous rejette pas (Jn 3 : 16, Jn 10 : 10, Jn 6 : 37, Mt 11 : 28).

Les affligés trouvent en Christ l’espérance et la consolation (Mat. 5 : 1-12, Rom. 12 : 12)

Ceux qui souffrent et sont humiliés recevront la vie en plénitude dans le Royaume de Dieu. (Mat. 5 : 3)

Victimes des mécanismes injustes, ils ont besoin de commisération. (Mat. 5 : 7)

Outragé, la récompense sera grande dans le ciel. (Mat. 5 : 11)

Le voleur ne vient que pour voler (Gen 10 : 10), car quand Dieu a créé le monde, tout était bon. Le VIH/SIDA, considéré comme le voleur, est venu tout détruire, mais Jésus nous donne la vie en abondance, notre espérance repose sur Lui seul.

Dieu nous encourage à poser des actes concrets en faveur des personnes infectées ou affectées par le VHI (Galates 5 :6, Jacques 2 : 26). Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il se repente et qu’il vive (Ez. 33 : 11).

Il est du devoir de chaque chrétien de diffuser des messages de vie : l’amour, la compassion, l’indulgence, le pardon, la guérison, la solidarité, et l’entraide.

Un cours complet de formation à l’accompagnement pastoral à l’intention des responsables religieux est disponible gratuitement sur demande à : contact@fjuong.org

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